3 jours, 17 concerts, 4 scènes et plus de 100 artistes, la 50e édition d’Andernos Jazz Festival ne fait pas dans la demi-mesure.
Célébrer son jubilé n’est pas chose courante pour un festival d’autant plus quand la première édition s’est tenue en 1968. Jazz et algèbre ne feraient-ils pas bon ménage ?
Toutefois, l’ADN d’Andernos Jazz festival qui se déroule cette année les 28 et 29 juillet, a peu ou prou changé : des légendes (hormis Ella Fitzgerald, qui, hélas, n’est pas venue en 1972), des hommages, des jeunes pousses. D’ici ou d’ailleurs.
Honorer les anciens à Andernos
Aussi, puisqu’il faut bien honorer les Anciens, ça va dérouler au rayon hommages : Félix Robin à Milt Jackson ; Valentin Foulon-Balsamo à Dexter Gordon ; et You Rascal Band à Louis Armstrong.
Les frontières étant minces au rayon des musiques noires, Toni Green, indiscutable diva soul, made in Memphis, Tennessee, et Monique Thomas, étoile gospel de Philadelphie, Pennsylvanie, font honneur à l’invitation. De même qu’un certain Myles Sanko, crooner anglais, mis en lumière en 2013 par Gregory “jamais sans ma cagoule” Porter.
Une sélection française au diapason
Histoire de ne pas trop rougir de la concurrence, la sélection française annonce Paul Lay, l’enfant d’Orthez, longtemps signé sur l’étiquette limougeaude Laborie Jazz, Victoire du Jazz 2020, qui se la joue Jacques Loussier avec son Bach’groove. Mais aussi Rouge, le trio Madeleine Cazenave (piano), Sylvain Didou (contrebasse), Boris Louvet (batterie). Enfin, Leïla Duclos, nouvelle sensation jazz vocal hexagonal en compagnie de Steeve Laffont, l’un des meilleurs guitaristes de jazz manouche de ces dernières années.
De la plage du Bétey au jardin Louis-David, en passant par l’esplanade de la Jetée et la place du 14 juillet, il y aura forcément le frisson que vous recherchez.
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Informations pratiques
Andernos Jazz Festival,
du vendredi 28 au dimanche 29 juillet,
Andernos (33)