Du ballet classique au drag show, de la côte à l’intérieur du Pays basque, le temps d’aimer la danse veille à rendre accessible la culture qu’elle défend.

Pour sa dernière danse, Thierry Malandain ouvre le rendez-vous avec un hommage au territoire qui l’a accueilli pendant 25 ans par le biais de La Chambre d’amour, son premier ballet réalisé lors de son arrivée à Biarritz. Comme un passage de flambeau, America de Martin Harriague, son successeur au CCN Malandain Ballet Biarritz, marquera également le début de cette 35e édition du temps d’aimer la danse.

Créée en 2020, cette œuvre puissante et satirique, dont les événements politiques ne cessent de la ramener au cœur de l’actualité, se joue du rêve américain jusqu’à le transformer en cauchemar.

La rencontre des idées et des corps

Aux côtés de chorégraphes académiciens et de ballets internationaux, plusieurs compagnies implantées localement seront présentes. Parmi elles, Berritza, Bilaka, Kukai ou encore le duo Mizel Théret et Beñat Achiary. Festival sublimant la rencontre des idées et des corps, plusieurs créations sont le fruit de collaborations entre le Pays basque et des compagnies venues d’ailleurs, comme Douslèt du collectif guadeloupéen Hedo ou Hona de Dantzaz.

Présence symboliquement forte, AltxaLili se produira pour la première fois au festival. Se déplaçant rarement en dehors de l’intérieur des terres, dont les 12 membres sont originaires, ce cabaret burlesque en euskara mêlant culture basque et culture queer n’a pas son pareil. Qu’elle soit d’ordre esthétique, chorégraphique ou affaire de public, rassembler autour de la diversité, telle demeure la signature du festival.

Flora Étienne

Informations pratiques

Le temps d’aimer la danse,
du vendredi 5 septembre au lundi 15 septembre,
Biarritz (64).