Du 7 au 11 juillet 2027, la Ville de Bordeaux accueillera la première étape de la Tall Ships’ Races 2027. En amont des réjouissances, la Métropole bordelaise lève un coin du voile.

Tall Ships’ Races, voilà une course maritime, internationale, réunissant de grands voiliers, initiée en 1953 par l’association Sail Training International. Son objectif ? D’une part, encourager, l’amitié sans frontières, et, d’autre part, former de jeunes gens à la navigation. Navigation de surcroît à bord de vieux gréements. Principalement organisées en Europe, ces régates se composent de plusieurs étapes, chacune ponctuée de festivités.

Bordeaux ayant une longue tradition d’accueil depuis les années 1980 — à l’époque de la Cutty Sark Tall Ship’s Races —, quoi de plus naturel qu’elle soit, à l’été 2027, point de départ d’un périple, qui, ralliera, successivement les ports de La Corogne, en Espagne, et de Sinès, au Portugal.

Bordeaux fête le Vin sera sur le pont

Pour cette édition, la Métropole bordelaise voit les choses en grand. En très grand. Caressant une concentration de 40 vaisseaux accostant dans le Port de la Lune, des quais de la Garonne aux Bassins à flots, cinq jours durant. Et, afin que la fête batte à l’unisson, Bordeaux fête le Vin sera sur le pont. Ainsi, patrimoine maritime, fluvial et viticole s’offriront au public ; l’ambition étant d’atteindre le million de visiteurs entre le 7 et le 11 juillet 2027 !

Pour Brigitte Bloch, Vice-présidente Tourisme, événements et équipements métropolitains Bordeaux Métropole et conseillère municipale de Bordeaux, en charge du Tourisme et de l’Économie du vin, « cet événement exceptionnel dépasse le simple cadre d’une épreuve pour célébrer la jeunesse et la coopération internationale ». Et d’ajouter que la participation de Bordeaux fête le Vin permet « une synergie d’envergure pour honorer le patrimoine naval et viticole du territoire ».

200 moussaillons entre 18 et 25 ans

Depuis la première course, en 1956, entre Torbay, Angleterre, et Lisbonne, Portugal, tous les deux ans, deux catégories prennent part : la Class A pour les grands voiliers à voiles carrées et la Class B pour les voiliers plus petits. En outre, le terme de vieux gréement désigne les voiliers anciens et réplique de navires anciens de gréement traditionnels de navigation hauturière, soit en haute mer.

Enfin, les navires engagés sont dirigés par un équipage composé en grande partie de cadets ou de stagiaires qui participent à la formation à la voile ; 50% d’entre eux doivent être âgés de 18 à 25 ans et ne nécessiter aucune expérience préalable. Cette armada va des yachts aux grands navires de formation à la voile à gréement carré, gérés par des œuvres de bienfaisance, des écoles et des marines de nombreux pays.

S’il est encore trop tôt pour annoncer par le menu les réjouissances, cette semaine sera ponctuée par une parade d’arrivée, puis, une parade des équipages et des confréries (celles des vins de Bordeaux) dans les rues de la capitale aquitaine, et, une parade de départ.

Navires de légendes et prestigieux parrains

Parmi les stars attendues, l’Arawak, ultime survivant de la grande flotte des navires de pêche au thon d’Etel en Bretagne, actuellement en rénovation à Lormont ; Le Français, bâtiment danois puis britannique, désormais sous pavillon français, rebaptisé en hommage au navire de Jean-Baptiste Charcot ; Pascal Flores, goélette espagnole de 1917 ; Bark Europa, trois mâts hollandais, successivement, caboteur, bateau-phare, bateau de réserve, désormais dévolu aux croisières dans l’Antarctique ; Le cupidon fou, construit par le chantier Bonnin Frères à Lormont, classé au titre des monuments historiques en 2011, passé des mains du baron Philippe de Rothschild à celles de Norbert Fradin.

Or qui dit bateau, dit parrain ou marraine. Et quel aéropage ! Des navigateurs au long cours — Arnaud Boissières, Jean-Louis “Lalou” Roucayrol, Yves Parlier, Titouan Lamazou —, une championne de surf — Maud Le Car, une ambassadrice du vin — Hortense Idoine-Manoncourt, propriétaire du château Figeac, premier grand cru classé A en Saint-Émilion.

L’optimisme de mise, l’enjeu le méritant, est largement partagé. « Bordeaux fête le Vin se mobilise d’ores et déjà pour faire de 2027 une édition d’exception », affirme Bernard Farges, président du Conseil Interprofessionnel du vin de Bordeaux (CIVB). « Il est impossible de ne pas en être car c’est l’histoire de Bordeaux et de son vin. Une opportunité inouïe et une véritable joie. On sait que l’événement sera majestueux et un grand moment de plaisir. Notre impatience est à la hauteur. »

D’ici là, Bordeaux métropole lance un appel à mobilisation à l’encontre des partenaires et mécènes pour boucler une enveloppe estimée entre 2 et 4 M€. Bien moins que les fonds nécessaires pour mettre à l’eau le Karaboudjan…

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Informations pratiques

Tall Ships’ Races 2027,
du mercredi 7 au dimanche 11 juillet,
Bordeaux (33).