Le festival international du film indépendant de Bordeaux (FIFIB) dévoile une 14e édition placée dans « l’œil du cyclone ». Le pouvoir du cinéma pour un meilleur avenir ?
L’intitulé est un faux-ami, synonyme de répit et non d’intempérie. Choix surprenant pour une manifestation, le FIFIB, qui, du 7 au 12 octobre, prend le pouls notamment de la Palestine et du Liban, deux pays certainement tout sauf en paix… Mais ainsi va la vie à bord du Redoutable.
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Objets en marge des règles
Alors, repartons pour un tour, entre compétitions, courts et longs métrages, documentaires, avant-premières, rencontres, journées professionnelles, programmation scolaire et soirées dansantes. Des invités à l’honneur — Annemarie Jacir, Hafsia Herzi, Alexe Poukine, Jaime Rosales, Laurent Sénéchal, Malaury Eloi Paisley, Lola Maupas. Claire Denis, Rebecca Zlotowski —, des jurés triés sur le volet — Younès Boucif, Lina Soualem, Ramata-Toulaye Sy, Nahuel Pérez Biscayart, Manon Clavel, Déni Oumar Pitsaev —, des prix — le Volcan longs métrages, le Volcan contrebande, prix France Télévisions, le Volcan courts métrages, le prix COMETT — pour distinguer une sélection « ouverte sur le monde et attentive à ses secousses ».
Fruits de productions installées ou objets en marge des règles, premières œuvres, fidélité à d’anciennes révélations (Valentin Noujaïm, Róisín Burns et Élisabeth Caravella), l’affiche s’étourdit malgré le fracas du monde. Trop-plein ou jamais trop pas assez ? À vrai dire, seul le public tranche(ra). Les organisateurs annoncent une fréquentation de 30 000 festivaliers ; 5 000 par jour, en moyenne. Is Bordeaux the new Cannes ?
La Rédaction
Informations pratiques
FIFIB,
du mardi 7 au dimanche 12 octobre,
Bordeaux (33).