Étendard du gothique flamboyant, ce campanile ravira amoureux d’architecture et de panoramas.

Une tour qui pète les plombs

Voulue par Pey-Berland, archevêque de Bordeaux (1375-1458), la Tour qui porte son nom devait être le clocher séparé de la cathédrale. Or, en 1453, moins de 15 ans après le début des travaux, Bordeaux est repris par la France aux maudits Anglais lors de la bataille de Castillon signant la fin de la guerre de Cent Ans. Et pour les nouveaux maîtres des lieux, la finalisation de la Tour ne semble pas être la priorité ! Privé de cloches, le bâtiment va alors connaître mille vies entre logements, dépôt de fourrage, et même fabrique de plombs de chasse !

Se faire sonner les cloches

Ce n’est qu’au XIXe siècle que la Tour Pey-Berland trouve la forme qu’on lui connaît actuellement avec 4 cloches, dont un bourdon qui reste aujourd’hui le plus lourd de la ville devant celui de la Grosse Cloche. Autre spécificité, en 1863, est installée Notre-Dame d’Aquitaine, une vierge à l’enfant dorée culminant à 66 mètres. Elle veille sur la ville tout en étant tournée vers Saint-Raphaël dans le Médoc, le village de naissance de l’archevêque Pey-Berland.

Une vue à couper le souffle

Ce campanile, magnifique exemple du gothique flamboyant, est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO. S’il ravira les amoureux d’architecture, ceux qui préfèrent les points de vue seront aussi servis avec deux terrasses à 40 et 50 mètres de hauteur accessibles aux visiteurs. Le souffle sera sûrement coupé à l’arrivée, reste à savoir si c’est à cause du panorama ou des 231 marches qu’il faut gravir…

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Informations pratiques

La Tour Pey-Berland,
Place Pey-Berland, BORDEAUX
Ouvert toute l’année, billets à réserver en ligne.

Cet article fait partie d’un supplément réalisé dans le cadre d’un partenariat commercial avec Gironde Tourisme