Élément incontournable du Bassin d’Arcachon, le phare du Cap-Ferret a subi les soubresauts de l’Histoire. Il reste aujourd’hui un paradis pour les visiteurs notamment avec le panorama qu’il dévoile.
Une lentille détournée
C’est un vol qui montre son importance. Août 1944, alors que les troupes allemandes évacuent le Bassin d’Arcachon, décision est prise de détruire le phare du Cap-Ferret. Mais, avant de le dynamiter le 21 août, l’occupant dépose et emporte avec lui le système d’optique lenticulaire Fresnel. Un précieux outil qui ne restera pas longtemps dans leurs mains puisque le matériel sera détourné par des cheminots résistants, puis entreposé à Blaye, en attendant de retrouver sa fonction après-guerre.
Un phare construit trois fois
Posté à la pointe sud de la presqu’île du Cap-Ferret, le phare guide les marins depuis 1840. Détruit par la Wehrmacht, il sera reconstruit avec des matériaux de fortune dans l’immédiat après-guerre. Ce remplacement de fortune laissera place, en 1949, au phare actuel, culminant à 57 mètres. Il est aujourd’hui l’un des marqueurs du paysage du Bassin d’Arcachon et a été classé au titre des monuments historiques en 2009.
Une vue imprenable
Le perchoir est aussi devenu au fil du temps une attraction touristique de premier ordre. La plupart des 110 000 visiteurs annuels viennent d’abord pour gravir ses 258 marches et profiter d’une vue unique sur l’océan Atlantique, la dune du Pyla et, plus généralement, sur tout le Bassin d’Arcachon. Ne pas négliger l’exposition permanente, découpée en 6 espaces interactifs, ni les expositions temporaires comme la prochaine retraçant la vie d’Augustin Fresnel, inventeur de la lentille du même nom.
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Informations pratiques
Le phare du Cap- Ferret,
4, promenade Tour du Phare Cap Ferret
Tél. : 05 57 70 33 30, Ouvert tous les jours, horaires variables en fonction des saisons.
Cet article fait partie d’un supplément réalisé dans le cadre d’un partenariat commercial avec Gironde Tourisme