La presse culturelle gratuite en Nouvelle-Aquitaine

Entreprendre l’aventure d’un titre de presse culturelle gratuite à l’échelle d’une aussi vaste région que la Nouvelle-Aquitaine relève, au choix, du défi ou de la démence. Néanmoins, nous pensons qu’à l’époque de l’hyper-concentration médiatique, entre capitaines d’industrie et oligarques, une voix marginale doit se faire entendre.

Pour autant, gratuit ne signifie pas bas de gamme. Au contraire. Il est possible de faire le pari, et de le réussir (sans orgueil déplacé), de publier un journal s’attachant à la création sur un territoire, sans compromissions, et veillant à la pluralité des expressions, des plus fragiles aux mieux loties.

Un média indépendant

Toutefois, le combat est permanent, usant, éreintant.

Non, JUNKPAGE n’est pas adossé à un groupe de presse. Non, JUNKPAGE ne perçoit pas de subventions ; l’argent public doit être réinvesti ailleurs que dans le soutien à la presse.

Oui, JUNKPAGE est soumis à la même TVA que Vivendi, groupe qui, fort de ses cabinets d’avocats, pratique l’optimisation fiscale. Oui, JUNKPAGE comme toute TPE doit payer ses fournisseurs, verser ses cotisations et contribuer aux impôts.

Un traitement de l’information indépendant et subjectif

Les temps changent, les paradigmes s’effondrent quotidiennement, l’information a laissé place aux divertissements, la sur-sollicitation des écrans et des réseaux sociaux n’encourage plus à la distance, au temps long, à la réflexion, au libre arbitre.

Lire chaque mois JUNKPAGE ne relève pas de l’acte militant, mais bien d’un choix, celui d’un traitement de l’information en toute indépendance, en toute subjectivité.

Parce que les tapes dans le dos des pousse-mégots ne remplissent pas notre compte courant. Parce qu’être un journal de « niche » ne signifie pas être un caniche. Parce que l’on se souviendra toujours d’une UNE mais jamais d’un tweet ou d’une story.

MERCI

Aux fondateurs, aux plumes (passées, présentes et futures), aux graphistes, aux correctrices, aux stagiaires, aux diffuseurs, aux annonceurs, aux collectivités, aux associations, à nos partenaires, à notre banque, à notre propriétaire, à nos avocats, à Boesner.

Et, bien évidemment, à vous, notre lectorat.

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