Porté par une programmation XXL, le festival Welcome in Tziganie revient à Seissan, dans le Gers, pour une 16e édition, du 28 au 30 avril. Avec toujours comme objectif : casser les barrières et faire découvrir la culture Tzigane et Balkanique.

C’est un étrange phénomène qui se produit depuis quelques années maintenant à Seissan dans le Gers. Pendant quelques jours, cette paisible bourgade de la région Occitanie se transforme en capitale des musiques tziganes et balkaniques.

Un coup de force qui se répète cette année du 28 au 30 avril avec la tenue du festival Welcome in Tziganie. Initié en 2008, par l’association l’air des Balkans, l’événement s’est rapidement imposé comme l’un des épicentres annuels d’une musique et d’une culture riche et souvent méconnue.

Une programmation 5 étoiles

Pour que la fête soit la plus belle possible, il faut une programmation à la hauteur. De ce côté-là, cette 16e édition ne déçoit pas. Les têtes d’affiches pleuvent dès le vendredi 28 avril avec notamment Monika Lakatos & The Gipsy Voices, Karandila Orkestar associé à Ivo Papasov ou encore le groupe Balkan Beat Box qui se produit pour une date unique en France.

Le samedi offre un aperçu du large spectre musical que couvre la scène tzigane et balkanique. Le groupe français Soviet Suprem aux influences balkaniques teintées d’électro partage l’affiche avec le célèbre guitariste Juan Carmona, artiste de flamenco de premier plan. Autre phénomène présent, Ionica Minune, musicien manouche considéré comme l’accordéoniste le plus rapide du monde.

Une porte d’entrée pour découvrir la culture Tzigane et Balkanique

Le voyage musical se terminera le dimanche avec les Bosniens Dubioza Kolektiv, la création originale pour le festival du groupe Rojaze ou encore le groupe aux sonorités toujours à part de Kultur Shock.

En plus de ce festin sonore, un OFF est aussi prévu.  Village culturel, des rencontres, des tables rondes, des expositions, un marché, des spectacles jeunes publics, des séances de cinéma… La liste des festivités est encore longue. 

Le but ? « Faire tomber certains préjugés et barrières sur les communautés Tziganes par le développement d’un projet à la fois musical, culturel, interactif et éducatif », comme le précise les organisateurs dans le communiqué de presse. Et pour ceux qui veulent passer aux travaux pratiques des stages d’initiation à la danse ou à la musique Tzigane sont même prévus.

Guillaume Fournier

Informations pratiques

Welcome in Tziganie
Du 28 au 30 avril, Seissan (32).
Découvrez toute la programmation.

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