Une dernière exposition temporaire doit avoir lieu avant un remaniement de la formule proposée à partir du 1er décembre par l’Institut Culturel. Celui-ci devrait continuer à ouvrir quelques fois par an. 

C’est un coup dur pour les amoureux de l’art à Bordeaux. Selon nos informations, confirmées par la direction, l’Institut Culturel Bernard Magrez va revoir drastiquement à la baisse son offre culturelle.


 « L’Institut Culturel fait évoluer sa programmation culturelle à partir du 1er Décembre 2023. Afin de proposer une programmation variée sur des périodes phares, l’Institut Culturel Bernard Magrez ouvrira ses portes ponctuellement, et non tous les week-ends, pour des événements culturels ouverts à tous », a expliqué la direction dans un communiqué de presse obtenu en exclusivité par Junkpage.

Ouvert en 2011, ce centre d’art contemporain a été fondé par le mécène et négociant en vins Bernard Magrez. Au sein du château Labottière, une bâtisse du XVIII ème siècle au style Néo-classique, se sont succédées de nombreuses expositions temporaires mettant en avant des artistes de la région ou non.

Après JOFO, une nouvelle exposition jusqu’au 30 novembre

Dernier exemple en date, « 35 Tours » , l’événement consacré à JOFO. L’exposition a occupé jusqu’au 24 septembre dernier les deux étages du bâtiment avec près de 140 œuvres dessinant un parcours chronologique débutant dans les années 1980.

La beauté sauvera le monde – Crédit : Maison Bernard Magrez

Pour l’instant, le lieu est fermé au public au moins jusqu’au 14 octobre, le temps de démonter l’exposition et de préparer la nouvelle. Un coup de chance pour les futurs visiteurs qui auront donc droit à un bonheur avec La beauté sauvera le monde, une exposition des œuvres d’exception du Mécène Bernard Magrez, visible du 14 octobre au 30 novembre.

Une remaniement en profondeur

Autre possibilité pour profiter encore un peu du lieu, le pavillon La Boétie dans les jardins de l’Institut Culturel Bernard Magrez. Celui-ci  accueille sur rendez-vous jusqu’au 29 octobre le bestiaire acrylique de l’artiste A-MO. Autre voie d’accès, la galerie de l’Institut où se trouve le travail bétonné de Cyrille Borgnet-Dupont avec l’exposition “Cimes et ciment” en cours aussi. Elle est prolongée jusqu’au 30 novembre.

Après ça, les chances de pouvoir franchir les lourdes portes de la grille en fer forgé du château deviendront plus rares même si l’activité de privatisation de l’ensemble des espaces continue.

Côté culture, la fondation privée ne devrait pas cesser complètement d’exister. En effet, à partir du 1er décembre, le château Labottière pourrait devenir l’écrin de la riche collection d’art de Bernard Magrez, selon nos informations.

Pour l’heure, le communiqué précise seulement que “le lieu ouvrira au public sur des mois ou des périodes éphémères afin de proposer une programmation riche : conférences, événements culturels, soirées caritatives ou conférences” sans donner plus de détails concrets sur les événements à venir. Une façon de ne pas dire complètement adieu à ce lieu devenu au fil des ans un incontournable de la vie culturelle de la Métropole.

Guillaume Fournier

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