Depuis 2020, le festival Grindhouse Paradise a placé Toulouse sur la carte du cinéma de l’extraordinaire. Première incursion bordelaise immanquable à l’Utopia Saint-Siméon.

Mis à mal par une industrie en bout de course, fantastique, horreur, thriller, science-fiction, gore et autres sous-catégories malfamées ont trouvé asile depuis quatre ans à l’American Cosmograph de Toulouse sous la bannière « Grindhouse Paradise ».

Festival curieux des chemins de traverse et autres propositions atypiques ne connaissant hélas les faveurs d’une distribution hexagonale digne de ce nom. En outre, ce rendez-vous, qui a trouvé son public, s’ingénie à promouvoir les talents contemporains et émergents insufflant une nouvelle vitalité à des registres trop souvent malmenés par des gougnafiers.

Merveilles à découvrir d’urgence

Louée soit donc l’invitation faite par le cycle Lune noire, porté par l’association Monoquini, qui offre une carte blanche, au format double feature à l’ancienne, le 7 juin au cinéma Utopia Saint-Siméon, à Bordeaux. Deux séances en présence de Yoann Gibert,co-fondateur et co-programmateur.

Au menu, du post-apo sud-coréen et de la possession démoniaque argentine ! Soit Concrete Utopia (Konkeuriteu Yutopia) de Tae-hwa Eom, blockbuster renversant, thriller dystopique glaçant, et drame social au discours cinglant.

Ce magistral mélange des genres serait-il un des meilleurs films catastrophe de ces dernières années ? Puis, When Evil Lurks (Cuando acecha la maldad) de Demián Rugna, chouchou des festivals aux aguets, fort d’un scénario malin remaniant les codes du genre de manière fort ludique et d’audacieuses séquences de terreur. Deux merveilles à découvrir d’urgence sous peine de finir emmuré vivant…

R.J. MacReady

Informations pratiques

Carte blanche au festival Grindhouse Paradise,
vendredi 7 juin,
cinéma Utopia Saint-Siméon, Bordeaux (33).

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