Qu’est-ce qui vrombit et qui sévit la nuit dans les marais du Blayais ? Un amplificateur du Black Bass Festival, bien entendu.

Un autre festival est possible ! La cote d’amour des rendez-vous surdimensionnés de l’été paraît faiblir. Il n’est pas un média expert en recommandations qui ne cherche à dresser la liste des sites « à taille humaine », à la programmation exigeante et originale, et aux tarifs raisonnables.

Si nous devions mettre cette liste au propre, le Black Bass Festival y figurerait en bonne position. L’équipe de passionnés a fait sienne la scie de Rick Astley : elle n’abandonnera jamais sa communauté d’habitués convaincus. Et ce en dépit des difficultés qu’implique l’organisation d’un festival indépendant, presque perdu sous les frondaisons d’une ancienne distillerie sur les bords de l’estuaire de la Gironde, une rive qu’eux-mêmes surnomment « les Marais ».

Deux soirées loin des diktats de l’industrie musicale

Le territoire est rude, et ils le savent : comme icône de cette neuvième édition, ils ont choisi le moustique, dont les différentes espèces doivent constituer environ 98 % de la biomasse locale. Les piqûres les plus mémorables, toutefois, devraient être celles de Cave In (post-hardcore noise fondateur, Boston, USA) ; Lambrini Girls (queerettes agressives, Brighton, Angleterre) ; Fátima (grunge orientalisant, Paris, France) ; Arthur Satàn (chanteur folk lysergique échappé de JC Satàn, Bordeaux, France) et autres invités…

Au total, deux soirées loin des diktats de l’industrie des musiques actuelles, et des activités que vous ne trouvez pas dans votre salle de concert préférée le reste de l’année : mur d’escalade, glacier d’exception ou sumos gonflables.

Guillaume Gwardeath

Informations pratiques


Black Bass Festival
,
du vendredi 25 au samedi 26 août,
Braud-et-Saint-Louis (33).

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