Danser dans les parcs. L’idée ne paraissait certainement pas saugrenue au vu de l’expérience des grandes villes comme Londres, Paris ou Berlin, c’est pourquoi Camille Cabiro et Florian Bourdot ont initié Bordeaux Open Air en 2016.

La recette reste depuis le début inchangée. Une programmation musicale de 15h à 20h dans un parc, tous public, et gratuite. Toutefois, malgré cette formule simple, tout n’est pas « cui-cui les petits oiseaux » pour les organisateurs de Bordeaux Open Air.

Pour Alix Heau, programmateur depuis 6 ans, programmer des artistes avec les contraintes du format ressemble parfois à un jeu d’équilibriste. « On essaie d’inviter des artistes de niche à venir défendre leur projet électronique devant un public très large, toujours assez solaire, original et qualitatif. Le fait que l’on monte et démonte la scène dans la journée ne nous permet pas de faire de gros live, car ils nécessitent un gros soundcheck tôt le matin. » 

 L’appel du 18 juin pour ouvrir la saison

Depuis 5 ans, le festival a donc trouvé un angle tourné vers la curation et, depuis 2 ans, l’invitation de festival. Cette année ne dérogera pas à la règle. « Mon travail consiste à aller identifier les bons curateurs, des festivals dans lesquels on retrouve notre ADN et nos valeurs comme le festival anglais Waterworks, organisé comme nous dans un parc à Londres, et choisir avec eux les artistes invités. »

Le 18 juin sonnera le lancement de la saison, pour sept dimanches. Comme premier invité, l’un des plus anciens festivals électroniques français (créé en 1995 sur les cendres encore fumantes d’une rave clandestine dans un champ du Finistère) : Astropolis.

Par la suite, Radio Meuh Circus Festival, Waterworks, Hyper Weekend Festival ou le Montreux Jazz Festival fourniront quelques beaux line-ups sur les prochains dimanches. 

Informations pratiques

Bordeaux Open Air invite le festival Astropolis,
dimanche 18 juin, 15h-20h,
quai des sports, Bordeaux (33).