Daniel Buren à Anglet, de l’art préhistorique au musée d’Aquitaine… JUNKPAGE vous propose une sélection de 4 expositions à ne pas rater en Nouvelle-Aquitaine.

Pour fêter le début de l’été qui arrive, JUNKPAGE vous propose un petit florilège des expositions à ne pas rater un peu partout en Nouvelle-Aquitaine. Du Château de Montbazillac à la nouvelle galerie Georges Pompidou à Anglet, préparez-vous à voyager.

L’exposition de Daniel Buren illumine Anglet

Une pointure de l’art contemporain pour inaugurer une nouvelle galerie à Anglet. Jusqu’au 14 octobre, Daniel Buren est le premier artiste à exposer à la nouvelle galerie Georges-Pompidou à Anglet. Fidèle à une œuvre qu’il développe avec minutie depuis des dizaines d’années, l’artiste explore ici les relations entre l’art et son contexte d’exposition.

Au programme, des travaux in situ (des filtres colorés appliqués sur les deux façades vitrées). Mais aussi des travaux qualifiés de situés, c’est-à-dire déplaçables dans d’autres espaces selon des règles définies (des œuvres en fibres optiques tissées, sérigraphiées, disposées en damier sur les murs). L’exposition a logiquement été baptisée : « Lumière naturelle versus Lumière électrique, travaux in situ versus travaux situés ».

  • « Lumière naturelle versus Lumière électrique, travaux in situ versus travaux situés », Daniel Buren, jusqu’au samedi 14 octobre, galerie Georges-Pompidou, Anglet (64)

Le musée d’Aquitaine remonte le temps

C’est un artiste méconnu et pourtant au talent hors du commun qui trouve son juste hommage au Musée d’Aquitaine. L‘Homo Sapiens, armé de son seul silex, est la véritable star de l’exposition « L’art préhistorique, de l’Atlantique à la Méditerranée ». Elle restera visible au Musée d’Aquitaine à Bordeaux jusqu’au 7 janvier 2024.

Sur deux étages, près de 400 originaux et 150 moulages sont rassemblés. La plupart en prêt en provenance de nombreux musées en France, en Espagne et au Portugal. Un foisonnement qui montre les multiples formes d’art disséminées par l’Homo Sapiens pendant 30 000 ans. Le tout, sur une aire géographique comprenant le Sud de la France ainsi que le Nord de l’Espagne et du Portugal. 

Boris Chouvellon livre sa “Route Divine” au Château de Monbazillac

Boris Chouvellon prend ses quartiers en Dordogne avec « La Route Divine ». Une exposition qui vient clore sa résidence de recherche et de création qui s’est déroulée en trois temps, entre septembre 2022 et mai 2023. Le résultat de son travail de recherche et d’exploration est à découvrir au Château de Monbazillac jusqu’au 25 juin.

Ces œuvres croisent photographies, installations et sculptures pour dévoiler “La Route Divine”, celle de la Dordogne. Du puy de Sancy, sa source, au bec d’Ambès, là où le fleuve rencontre la Garonne pour former l’estuaire de la Gironde et rejoindre l’océan Atlantique.

  • « La Route Divine », Boris Chouvellon, jusqu’au dimanche 25 juin, Château de Monbazillac, Monbazillac (24).

“30+5 peintres” exposent à la Vieille Église de Mérignac

« 30+5 peintres » est une parenthèse dans l’habituelle programmation de la Vieille Eglise à Mérignac. L’exposition déploie comme son intitulé l’indique 30 choix issus de la collection et 5 visions contemporaines jusqu’au dimanche 23 juillet. Magnifiques singularités sans chronologie, privilégiant au contraire un jeu de correspondance entre la forme et le fonds « au service d’un ensemble d’abord pictural », selon la commissaire d’exposition Elisa Mistrot.

Une occasion aussi pour la ville de Mérignac de mettre en avant son fonds pictural de plus de 400 toiles (412 précisément). Il est constitué depuis 1981, né de la volonté de l’ancien Maire, feu Michel Sainte-Marie. Parmi les invités, si certains noms se détachent — Simon Rayssac, Franck Garcia, Maya Andersson —, l’œil s’attarde volontiers sur les propositions faussement naïves de Tatiana Defraine. Ainsi que sur les corps féminins, très posés ou très libres, de Priscille Claude qui évoquent par moments le travail de Nina Childress et suscitent un trouble puissant.

« 30+5 peintres », jusqu’au dimanche 23 juillet, Vieille Église, Mérignac (33).

JUNKPAGE

2 commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *